Curriculum vitae

Un parcours:

Georges Leclercq est né à Liège le 27 novembre 1932. A cette époque, ses parents habitent le quartier du Haut-Pré, rue Dehin. En 1960, il s’installe avec son épouse Suzanne rue Henri Vieuxtemps où ils fondent une famille composée de trois enfants, deux filles et un garçon.

C’est là où se trouve son atelier.

Quatre ans déjà qu’il est diplômé de l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège où il a été l’élève de Robert Crommelynck (peinture monumentale de composition) et Henri Brasseur (dessin supérieur). Puis, il entre dans l’enseignement, mais consacre sa vie à la peinture et durant une longue période, au cinéma d’animation, vivement impressionné par les dessins animés de Walt Disney.

Avant parler de sa peinture, il n’est pas inintéressant d’évoquer cette période cinématographique. Dans une interview accordée au journal La Wallonie en 1974, il évoque deux œuvres filmées, Désert et Le Gouffre, et explique que ces films sont des prolongements de la peinture dans une autre dimension. C’est un éclatement des tons et des sons, tout en développant les thèmes de l’éternel commencement de la vie et la mort, de la paix et de l’agressivité, des gestes toujours retrouvés pour tuer et détruire. Avec cette dimension supplémentaire et essentielle : le temps. Ce temps qui est ordonné, organisé par cadence, les rythmes et les répétitions d’images. Le son s’incorpore à l’image. Il n’est pas un accompagnement mais bien un élément, un acteur d’un tout dans lequel se trouve incorporés la couleur, la forme et le mouvement.

Pour comprendre son œuvre picturale, l’apprécier et prendre le temps de pénétrer dans son univers, il faut se souvenir de ces propos « cinématographiques ». Car, dira un critique d’art plus tard, « Dans son cadre, la toile se sent à l’étroit, prisonnière. L’œuvre cherche à se faufiler, à forcer le passage pour atteindre la liberté ». Métaphore d’une quête d’absolu qui guide l’artiste dans le dédale de sa personnalité.

Malgré sa modestie légendaire, Georges Leclercq a aussi décroché de nombreux prix prestigieux, il a exposé à Liège, Gand, Bruxelles, New York et Montréal. Ses œuvres sont accrochées aux cimaises de collections et de musées belges, allemands, américains et japonais.